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Des enfants sont toujours contaminés à 220 km de la centrale de Fukushima près d'un an après la catastrophe nucléaire japonaise, a affirmé mercredi 7 mars l'Association pour le contrôle de la radioactivité de l'Ouest (ACRO), un laboratoire français indépendant, dans un communiqué.
Sur les 22 enfants japonais dont l'ACRO a analysé les urines, 14 sont encore contaminés au césium 134 et césium 137, selon le site Internet du laboratoire. Les prélèvements ont eu lieu entre décembre 2011 et février 2012.
"Ces résultats mettent en évidence une contamination des urines jusqu'à Oshu [province d'Iwaté] située à environ 220 km de la centrale", souligne l'association, un des deux laboratoires indépendants créés en France après la catastrophe de Tchernobyl. "Les valeurs ne sont pas extrêmement élevées comparées à celles que nous avions relevées en Biélorussie mais elles montrent que la contamination s'installe dans le temps", a estimé le président de l'ACRO, David Boilley.
RÉPERCUSSIONS SUR LA SANTÉ À LONG TERME
Cette persistance "montre aussi que la contamination des enfants vient de l'alimentation et non du panache. Cela pose la question des répercussions sur la santé des contaminations à faible dose mais sur le long terme", un phénomène sur lequel la science s'interroge, a ajouté M. Boilley.
L'ACRO a cependant relevé une "baisse significative de la contamination d'une petite fille d'Ichinoseki", âgée de quatre ans, depuis qu'elle a arrêté de manger les légumes du jardin de ses grand-parents "sans se douter que ceux-ci puissent être contaminés", souligne le laboratoire.
Les césiums 134 et 137 sont des éléments radioactifs que l'on peut trouver après un accident nucléaire. Ils ont une durée de vie considérée comme moyenne. La quantité de césium dans le corps diminue de moitié en un mois chez un enfant qui mange sain, contre huit jours pour, par exemple, l'iode radioactif. Un individu qui n'est plus contaminé a cependant toujours davantage de risque de développer un cancer que celui qui ne l'a pas été, rappelle l'ACRO.