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Les pays de l'Union européenne se sont mis d'accord lundi 27 février pour étendre leurs sanctions contre la Biélorussie. Ils ont décidé de geler les avoirs en Europe de 21 responsables de l'appareil policier et judiciaire, jugés responsables de la répression de l'opposition. Ces membres du pouvoir biélorusse seront également privés de visa européen à l'avenir.
Un accord de principe en ce sens a été conclu lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères à Bruxelles, mais la décision devrait être formellement entérinée lors d'une nouvelle réunion ministérielle mardi 28 février.
Les personnes visées sont 19 magistrats et 2 responsables policiers "qui sont considérés comme responsables de l'arrestation et de la condamnation d'opposants au régime", a précisé cette source. Les noms des 21 personnes sanctionnées seront dévoilés prochainement au Journal officiel de l'UE. Ils viendront s'ajouter à une liste de plus de 200 personnes liées au régime déjà frappées de sanctions européennes.
LA SLOVÉNIE BLOQUE LES SANCTIONS
Les pays européens ont dû cependant renoncer dans l'immédiat à étendre aussi leur liste noire à des dirigeants d'entreprise, en raison d'un blocage avec la Slovénie. Cette dernière milite en effet pour exclure de la liste noire Youri Chizh, un "oligarque" proche du président biélorusse, Alexandre Loukachenko, et propriétaire du club de football du Dinamo Minsk. Ce dernier a investi en Slovénie en signant un contrat avec le groupe de construction slovène Riko. Ljubljana juge donc "injuste" que l'UE cible précisément cette entreprise, selon une source diplomatique.
La chef de la diplomatique européenne, Catherine Ashton, a donc annoncé que les discussions sur les sanctions contre les entreprises biélorusses seraient discutées lors d'une prochaine réunion ministérielle en mars.
"DERNIÈRE DICTATURE EN EUROPE"
La Biélorussie est la cible de sanctions occidentales car elle multiplie les arrestations d'opposants depuis l'élection présidentielle de décembre 2010, où M. Loukachenko a été réélu avec plus de 80 % des voix à l'issue d'un scrutin marqué par de nombreuses irrégularités. D'importantes manifestations de l'opposition ont suivi cette élection controversée.
Deux des principaux adversaires de M. Loukachenko, Andreï Sannikov et Nikolaï Statkevitch, purgent actuellement une peine de cinq ans de prison pour organisation de "troubles massifs" à la suite de ces manifestations. Un nouvel opposant, Sergueï Kovalenko, a encore été condamné vendredi 24 février à deux ans et un mois de prison pour violation du sursis probatoire à la suite d'une condamnation en 2010.
Mme Ashton a parlé d'une "situation intolérable" en matière de respect des droits de l'homme en Biélorussie, pays souvent qualifié de "dernière dictature en Europe" par les détracteurs du régime.