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Dans le cadre des journées de la Francophonie en Biélorussie, l'Ambassade de France en Biélorussie organise une exposition de photographies intitulée « 100 x France - Photographies françaises des origines à aujourd'hui ». Le vernissage de l'exposition à Minsk aura lieu le 5 mars 2012 à 17h00 au Musée national d'histoire de Biélorussie (12 rue K. Marx ). Les photographies y seront présentées jusqu'au 25 mars 2012. L'exposition séjournera ensuite à Gomel du 27 mars au 29 avril 2012, au Palais Roumiantsev-Paskevitch (4 place Lénine).
Cette exposition est une rétrospective qui met en avant le patrimoine photographique français depuis son origine. Elle retrace l'évolution de cette discipline à travers le travail des grands photographes comme des anonymes. En choisissant de présenter une photographie par photographe, 100 tirages modernes ont ainsi été réalisés en collaboration avec les grandes institutions françaises que sont la Bibliothèque Nationale de France, le musée d'Orsay, le Centre Georges Pompidou, les artistes eux-mêmes ou leurs ayants-droit. Le but de cette exposition est d'aborder l'histoire de la photographie française de différentes façons : l'évolution des techniques et des procédés, les thèmes qui distinguent la photographie « artistique », « humaniste » ou « journalistique », la permanence des rapports entre la photographie et les autres sciences.
La rétrospective en détails.
Cette exposition retrace l'histoire de la photographie en France. Les tirages présentés ont été choisis parmi les milliers d'épreuves conservées à la Bibliothèque nationale de France, au musée d'Orsay et au Centre Pompidou à Paris, trois des plus riches collections publiques existantes dans le monde. De nombreuses institutions et des particuliers ont également participé au montage de l'exposition et notamment le ministère de la Culture, l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, la donation Jacques Henri Lartigue, l'Estate Brassaï, des collectionneurs privés, des photographes ou leurs ayants droit.
Chacune de ces images est présentée avec un texte racontant l'histoire de la photographie et de son auteur, de la France, des Français et de Paris. Choisir une seule oeuvre par artiste a permis d'exposer, aux côtés des génies que furent Nicéphore Niépce, Louis-Adolphe Humbert de Molard, Gustave Le Gray, Charles Nègre, Eugène Cuvelier, les frères Bisson, Félix Nadar ou Eugène Atget, des photographes plus rarement exposés tels que Édouard Baldus, Charles Marville ou Auguste Collard, ainsi que des tirages d'amateurs anonymes ou célèbres qui ont pour nom Jacques Henri Lartigue ou le comte Robert de Montesquiou.
Toutefois, la photographie ne pourrait se comprendre si l'on ne suivait l'évolution de sa technique. Au début de son histoire, elle est peu à peu mise au point par de riches inventeurs passionnés de photographie. Avec l'évolution des techniques (reproductibilité des tirages, raccourcissement du temps d'exposition…), elle est commercialisée par des photographes talentueux comme Félix Nadar ou Mayer & Pierson. Outil de la propagande impériale sous Napoléon III (1852-1870), elle témoigne tout au long de son existence des bouleversements urbanistiques (grands travaux de Paris), politiques (la Commune), sociaux (exode rural) d'une société en constante mutation.
Mais la photographie oscille également entre art et sciences. En 1839, le ministre et savant François Arago lui prédit un rôle scientifique. « Répertoire d'images », elle peut être triée, classée, comparée, analysée par les frères Henry, astronomes ; Alphonse Bertillon, fondateur du service parisien de l'Identité Judiciaire ; le docteur Raviart, psychiatre ou le physiologiste Jules Marey. Autre physiologiste, Duchenne de Boulogne souhaite mettre son « répertoire des expressions » au service des étudiants de l'École des beaux-arts de Paris.
Les extraordinaires photographes français que furent Charles Nègre et Gustave Le Gray ont été des peintres. Des artistes prestigieux tels qu'Eugène Delacroix ou Edgar Degas l'ont utilisé pour se constituer un « répertoire de poses iconographiques ».
Au début du 20e siècle les pictorialistes parmi lesquels Constant Puyo ont souhaité, par la composition de leurs œuvres et la matière ajoutée à leurs tirages, obtenir un « rendu » proche de la peinture. Après le chaos de la guerre de 1914-1918, les surréalistes jouent avec les expérimentations techniques. Avec Man Ray, Dora Maar ou Raoul Ubac, la photographie n'est plus seulement « représentation », elle est aussi « objet » de création.
Toutefois, à partir de 1930, des photographes humanistes comme Brassaï, André Kertész, Robert Doisneau partent à la rencontre d'un Paris poétique. Celui des gamins, des voyous ou des amoureux. Avec le développement de la presse Janine Niépce ou Sabine Weiss, devenues reporters photographes, couvrent l'actualité politique et sociale. La photographie est omniprésente dans les magazines et les livres. Elle se placarde aussi sur les murs. Pour ses photographies de mode, Frank Horvat préfère la rue aux studios. Les agences se multiplient. Parmi les fondateurs de l'agence Magnum en 1947, Henri Cartier-Bresson traque « l'instant décisif ». Aux côtés de Martine Franck ou de Raymond Depardon, le photographe contrôle directement l'utilisation et la commercialisation de ses œuvres. « Photographe journaliste », Gilles Caron couvre l'actualité la plus brûlante jusqu'à y perdre la vie. Jeanloup Sieff sème ses photographies comme autant de petits cailloux retraçant son œuvre. Agnès Varda immortalise Gérard Philipe sur la scène du Festival d'Avignon avant de se lancer dans le cinéma et la « création contemporaine ».
De la photographie aux arts plastiques, il n'y avait qu'un pas à franchir. Avec Bernard Faucon, Patrick Tosani, Valérie Belin, Frank Perrin, Valérie Jouve, la photographie devient un médium de création, un outil au service des plasticiens. Elle est « mémoire » avec Bernard Plossu et Georges Rousse. Elle se transforme en « tableau » avec Jean-Marc Bustamante. Quant à Bertrand Lavier, il n'est même pas photographe.
L'exposition est organisée par l'Ambassade de France en Biélorussie avec le soutien de l'Institut français et en partenariat avec la banque « BELROSBANK ».