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Reporters sans frontières, avec le soutien de Google, a remis son prix du net-citoyen aux journalistes-citoyens et militants syriens, à l'occasion de la Journée mondiale contre la cybercensure. C'est Jasmine, une militante syrienne expatriée au Canada, qui a reçu le prix au nom des comités locaux de coordination syriens, lors d'une cérémonie organisée lundi 12 mars à la Maison de l'architecture, à Paris.
"Il y a cinq ans, on a eu cette idée de créer un prix spécifique pour le net-citoyen, qui prend de plus en plus de place dans l'univers médiatique. Les blogeurs sont devenus des acteurs incontournables dans le changement politique", argumente Dominique Gerbaud, président de Reporters sans frontières.
"L'intérêt de ce prix est de donner une visibilité à des gens qui prennent des risques pour la liberté de la presse, et qui sont plus exposés que les journalistes professionnels", souligne le patron de RSF, pour qui "2011 est à marquer d'une pierre noire. Il y a eu 5 net-citoyens tués, 200 arrêtés et 120 sont en prison".
"Dans quelques années, l'activité de RSF sera axée sur la lutte contre la cybercensure, assure Dominique Gerbaud. C'est un combat qu'on doit livrer très vite. Les gouvernements utilisent des armes, des outils de censure et de surveillance : la guerre du Net est déclenchée, et elle est de plus en plus sophistiquée."
Pour Jean-Marc Tasseto, directeur général de Google France, "la liberté d'expression et la libre circulation de l'information est l'ADN du projet de Google. C'est ce à quoi travaillent nos 12 000 ingénieurs dans les projets qu'ils développent. Ce sont ces mêmes ingénieurs qui ont cherché, lorsque la Tunisie [sous le régime du président Ben Ali] a fermé YouTube, à rendre le Net plus accessible", souligne-t-il.
BIELORUSSIE ET BAHREïN : ENNEMIS DU NET
La chasse des cyberdissidents n'épargne pas l'Europe, où la dictature biélorusse malmène les cyberdissidents. La Biélorussie a rejoint cette année, avec Bahreïn, la liste des pays ennemis de l'Internet.
Natalia Radzina, directrice du site Charter97.org, est elle-même passée par la case prison. "Lorsque j'étais nominée, l'année dernière, pour le prix du net-citoyen, j'étais en prison", se souvient-elle amère. "La Biélorussie est la dernière dictature en Europe. On n'a pas de médias indépendants, on a que le Net. Les journalistes sont tués et emprisonnés. Des activistes politiques continuent à croupir dans nos prisons, la situation est horrible, ça fait dix-huit ans qu'on souffre de la dictature", dénonce le jeune cyberdissidente, qui a dû s'exiler en Lituanie.
Natalia déplore l'inaction de l'Europe : "La plupart des pays de l'Union européenne ignorent la Biélorussie, qu'ils considèrent comme un pays transit, où passe le pétrole de la Russie vers l'Europe." Solidaire, Shahinaz Adel Salam, blogueuse égyptienne, l'encourage à poursuivre son combat : "C'est la première fois que j'entends parler de la situation en Biélorussie, mais vous allez y arriver", lance-t-elle, sourire aux lèvres.
Hajer Jeridi