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Chez Wargaming.net, ils ont un amour démesuré pour les tanks, comme l'illustre leur
passage au Convention Center de Los Angeles, pour l'E3. Pour Victor Kisly, le PDG de Wargaming.net, tout le monde aime les chars : "Le roi Abdallah de Jordanie , Arnold Schwartznegger ou Brad Pitt, qui vient de s' acheter le T54 utilisé pour le dernier film dans lequel il a tourné ["World War Z"], mais aussi Paul Allen [co-fondateur de Microsoft], qui en plus de collectionner les vieux avions, s'intéresse aux blindés", assure-t-il, avant de sortir son iPhone et de montrer des vidéos qu'il a pu enregistrer dans les différents musées des blindés à travers le monde et de regretter de n' être pas allé à Saumur.Après
avoir téléchargé le jeu sur le site de WoT il est possible d'en acheter une version physique depuis peu et installé la version française, il ne reste plus qu'à se mettre en marche. Le jeu tourne sur un PC de configuration moyenne (un MacBook Pro de mi-2009, sur BootCamp) et on commence en bas de l'échelle, avec une sorte de tracteur russe, américain ou allemand, un choix qui conditionnera la suite de la carrière. Passé ce premier char et quelques batailles, le joueur devra choisir vers quel type de char il voudra s' orienter : char léger, moyen ou lourd, chasseur de chars ou artillerie. On se retrouve alors dans un véritable garage qui propose un arbre technologique où il faut choisir les options de son engin, en fonction des crédits et de l'expérience gagnés au cours des parties. La progression dans le jeu est facile : "il n'y a pas de courbe d'apprentissage frustrante, mais il ne s'agit pas non plus d'un jeu d'arcade", dit Victor Kislyi .Les concepteurs ont misé sur la jouabilité, l'accessibilité : quatre touches suffisent pour se
déplacer et un clic pour envoyer une patate. Bien sûr, il est possible de raffiner les choses, de choisir les munitions, de gérer la carrière de ses équipages, d'en améliorer les compétences, mais dans un premier temps, le tout-venant fait l'affaire. WoT est disponible en "freemium" : il est gratuit, tout en offrant la possibilité d' accéder à un compte haut de gamme, payant, qui assure une progression plus rapide et qui permet de jouer en équipe. Victor Kislyi assure que son modèle économique marche, mais ne donne pas de chiffres : "nous en vivons, nous avons ouvert un bureau à San Francisco, nous venons d' ouvrir à Paris pour les joueurs européens. On ne nous regarde plus comme les gars qui débarquent de Biélorussie avec un jeu gratuit."LE GRAAL
Pour
accéder aux plus gros tanks répartis ceux des années 1950 et les prototypes les plus fous, genre T28 et T95 américain , il faudra batailler . Lorsqu'il commence une partie, le joueur se retrouve face à des adversaires ayant son niveau, quand le système d'équilibrage des parties ne se plante pas, ce qui arrive, parfois. "Les joueurs qui ont un compte premium mettent en général un mois pour obtenir un tank qui se situe dans le haut du tableau. Les joueurs qui restent en "gratuit" mettent plutôt trois mois pour y parvenir", dit Arthur Pratapopau , le responsable de la communication de Wargaming.net.Quelques mois seront nécessaires pour
obtenir les deux ou trois chars "historiques" (niveau 5 ou 6) qui permettront de s' amuser un peu. "Parmi les trois millions de joueurs qui se sont essayés au jeu, la plupart n'ont pas payé, assure Victor Kislyi. Ce qui ne leur interdit pas de se frotter à des joueurs plus expérimentés, ni d' obtenir les meilleurs tanks. Aucun véhicule ne leur est interdit. Cela leur prend plus de temps pour progresser , c'est tout."
Pour
atteindre le Graal T54 russe, Patton américain ou E-50 allemand, dans les chars moyens il faudra s' armer de patience, mais le jeu en vaut la chandelle. Par exemple, le T54 donnera le tournis aux autres joueurs : sa vitesse, sa résistance aux coups énervent passablement les gros tanks, les artilleurs, les chasseurs de chars qui sont lourds et manuvrent lentement.Même remarque pour l'Objet 704, un prototype de chasseur de chars russe. A
croire que les développeurs ont favorisé les chars made in U.R.S.S. "Que nenni !", répond Arthur Pratapopau. "Nos statistiques indiquent que le T54 (et l'Objet 704 ou l'Objet 212, qui sont ce que les Russes ont de mieux) ont environ 0,5 % de victoires en moins et rapportent 2 % d'XP en moins que les autres". Pour lui, les tanks russes ne sont pas meilleurs, ils sont plus faciles à maîtriser , c'est la raison pour laquelle les joueurs les adorent.Le tankiste moyen se contentera de batailles au hasard, alors que les plus fondus prendront un compte premium et iront
chercher du côté des équipes pour participer à des batailles de conquête de territoires qui demandent un peu plus de coordination parmi les joueurs et surtout plus de temps, que chacun ait eu le loisir de passer son propre arsenal avant d' entrer en scène.SUR UN AIR DE JOE DASSIN
Afin d'
assurer la longévité de WoT, les développeurs ont prévu de multiplier les nations représentées et les cartes qui permettent de s' affronter sur plusieurs types de sites : ville, terrain découvert, forêts, désert, etc. "Les joueurs pourront mettre la main sur les chars français avec la version 7.0 du jeu, qui devrait sortir d'ici quelques jours", ajoute Arthur Pratapopau. Bientôt le Renault FT17 et l'AMX 13 ?"Les tanks français vont
changer la donne, jubile Victor Kislyi, qui fredonne un air de Joe Dassin. Ils vont changer la manière dont les joueurs perçoivent les Français, dit-il, évoquant la défaite de 1940. Par exemple, les chars légers comme le BT-50 ont un niveau 5 et mettent une sacrée pagaille dans les parties. Les chars légers français auront un niveau 7, ce qui leur permettra d' engager des adversaires plus solides. Les joueurs attendent autre chose qu'un nouveau Tigre ou un autre Maus. Avec les Français, ils vont être servis."Pour les chars japonais, il faudra
attendre 2012. "Avec chaque mise à jour du jeu, nous sortons de nouvelles cartes : marais et Fjords sont prévus pour la version 7.0. Avec la 7.0, nous permettrons aux joueurs de choisir les serveurs et la zone géographique sur lesquels ils pourront jouer [pour l'instant, les Russes jouent sur des serveurs russes, les Européens sur des serveurs européens, etc.]. Pour la suite, nous pouvons envisager de travailler sur des modifications, comme des parties se déroulant la nuit, ou dans des conditions climatiques différentes. Jusqu'à présent, nous livrons un patch tous les deux mois, mais nous voulons accélérer le mouvement, avec une sortie majeure tous les mois."Chez Wargaming.net, on estime
avoir encore au moins deux ans de développement sous le coude. Sans compter d'autres jeux : World of Planes , qui emmènera les joueurs depuis les trapanelles en papier jusqu'aux premiers avions à réaction, ou World of Battleships , à base de cuirassés et autres navires de guerre, même si le jeu ne présente rien de plus qu'une page d'accueil et une vidéo."World of Planes est basé sur le même principe que WoT : un jeu gratuit, facile à
prendre en main. A ceci près qu'il sera possible d' utiliser l'XP gagnée dans un jeu pour débloquer des véhicules dans l'autre, caractéristiques qui s'étendront à World of Battleships. De même, il devrait être possible, dans le cadre d'une bataille entre équipes, d' utiliser des capacités d'un des jeux dans l'autre : bénéficier d'un raid aérien d'une équipe alliée dans une bataille de chars, par exemple. Enfin, tout reste envisageable."Pierre Bouvier