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Plus de 250 Britanniques avec des prothèses mammaires françaises PIP ont porté plainte contre six des cliniques qui ont procédé à la pose de ces implants. "Plus de la moitié [des plaignantes] ont eu des ruptures de prothèses et nous représentons aussi d'autres femmes inquiètes des informations qui circulent [sur ces implants]", a déclaré leur avocate, Esyllt Hughes, en référence à plusieurs cas suspects de cancers touchant des femmes qui portent des prothèses PIP.
Huit cas de cancer ont été signalés chez des patientes ayant porté des implants défectueux conçus à partir d'un gel non conforme et susceptibles de se déchirer, avait indiqué le 15 décembre le professeur Jean-Yves Grall, à l'issue du premier "comité de suivi" créé à la demande du gouvernement. Parmi ces cas, cinq cancers du sein ont été déclarés, ainsi qu'un cas de lymphome de l'amygdale, un cas de leucémie, ainsi qu'un cas de lymphome rare du sein qui a provoqué la mort d'une patiente.
DES PROTHÈSES SURTOUT VENDUES À L'ÉTRANGER
Avant la liquidation de l'entreprise en mars 2010, les ventes à l'exportation de PIP, qui produisait environ 100 000 prothèses par an et fut un temps numéro 3 mondial du secteur, représentaient environ 84 % de son activité, précise le jugement de liquidation judiciaire du tribunal de commerce de Toulon. Les implants étaient alors diffusés par une soixantaine de distributeurs dans plus de soixante-cinq pays, auprès des chirurgiens, des hôpitaux et des cliniques.
Parmi ses marchés de prédilection figurait l'Amérique du Sud (Venezuela, Brésil, Colombie, Argentine), qui représentait plus de 58 % des ventes à l'exportation en 2007 (50 % en 2009). Dès le printemps 2010 et l'alerte de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) contre un processus de fabrication non conforme, l'organisme de santé publique du Chili avait ainsi ordonné le retrait des prothèses PIP de son marché.
L'Europe de l'Ouest (Grande-Bretagne, Espagne, Suède, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Portugal, Suisse) était l'autre grande région d'exportation (27 à 28 % des prothèses). Au Royaume-Uni, l'agence de surveillance des produits médicaux estime entre 40 000 et 50 000 le nombre de porteuses d'implants de cette marque. Les appelant à "ne pas paniquer", elle a estimé mercredi qu'il n'y avait pas de preuve d'un lien entre ces prothèses et l'apparition de cancers justifiant qu'on demande aux femmes de se les faire retirer.
65 PAYS CONCERNÉS
En Espagne, les autorités sanitaires ont au contraire ordonné aux chirurgiens de ne plus implanter ces prothèses et conseillent aux femmes d'en vérifier l'état auprès de leur praticien dès mars 2010. Certaines d'entre elles, rassemblées sous le nom de "Afectadas por protesis PIP", réclament aux autorités qu'elles remboursent l'extraction des implants. En Allemagne, aucune campagne de rappel n'est pour l'heure envisagée, dans l'attente de la décision française en la matière en fin de semaine. L'Institut fédéral pour les médicaments avait néanmoins mis en garde en avril femmes et médecins contre ces produits.
Parmi les autres clients de PIP figurait l'Europe de l'Est (Bulgarie, Hongrie, Russie, Biélorussie, Pologne, République tchèque), passée de 5,4 % des ventes à l'exportation en 2007 à 10 % en 2009. La société vendait aussi en Iran, en Turquie, en Israël, en Syrie et dans les Emirats (8,1 % en 2009), de même qu'en Australie, en Thaïlande, au Japon, à Singapour et en Chine.