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Le 9 septembre 2010 à Sarajevo, l'équipe de France version Laurent Blanc réussit sa première grande performance. Dos au mur après une première défaite face à la Biélorussie au Stade de France (1-0), les Bleus s'imposent (2-0) sur le terrain d'un de leurs principaux concurrents à la première place du groupe D, la Bosnie-Herzégovine. Un mois plus tard, les Bleus dominent la Roumanie (2-0) puis le Luxembourg (2-0) en éliminatoires avant de glaner un succès de prestige à Wembley contre l'Angleterre en amical (2-1). La bonne série française est lancée.
Certes la Bosnie-Herzégovine, depuis son indépendance en 1992, n'a jamais participé à la moindre compétition internationale majeure, mais depuis sept ans, son football suit une constante progression. Classés 57es au classement FIFA avant le match aller des éliminatoires face à la France à Sarajevo, les Bosniens se sont hissés en un an au 22e rang. Lors de la campagne qualificative à l'Euro 2004, les Bosniens avaient échoué sur le fil, à un point de la deuxième place de leur groupe, qualificative pour les barrages.
LA BOSNIE COURT APRÈS SA PREMIÈRE QUALIFICATION
Dans les éliminatoires au Mondial 2006, ils ne concèdent que deux défaites en dix rencontres et ne s'inclinent qu'en barrages face au Portugal (0-1 ; 0-1) lors des qualifications pour la Coupe du monde 2010. Faruk Hadzibegic, entraîneur Bosnien passé par le FC Sochaux ou récemment Arles-Avignon et ancien sélectionneur national en 1999, estime que cette génération est "l'équipe la plus compétitive depuis que la fédération de football de Bosnie existe." Compétitive car génératrice de nouveaux talents.
Selon Mécha Bazdarevic, actuel entaîneur du FC Sochaux et ex-international bosnien (11 sélections de 1995 à 1998), la sérénité politique dans la Bosnie-Herzégovine de l'après-guerre a favorisé l'émergence des nouveaux talents et la progression du football national. "Cela fait quinze ans que cette équipe tente de construire quelque chose, malgré les problèmes du pays, le manque d'infrastructures. Aujourd'hui beaucoup de joueurs partent très tôt de Bosnie et arrivent à progresser ailleurs. Il fallait juste du calme dans le pays, c'était un pays détruit. Le talent était là mais il fallait le mettre dans de bonnes conditions", analyse le technicien.
"Il manque encore un peu de mental à cette équipe, la fierté de porter le maillot national, de l'expérience, mais il y a plein de joueurs exceptionnels qui arrivent maintenant à percer dans des grands clubs", précise-t-il. Pour Bazdarevic, la rencontre de ce soir et l'enjeu qu'elle représente vont permettre de situer la vraie valeur du football bosnien : "Je pense que cette équipe est capable de gagner contre n'importe qui. Ce soir face à la France, en France, ça va être un vrai test..."
Pour passer ce test, l'imposant attaquant (1,92 m) Edin Dzeko, meilleur buteur du championnat d'Allemagne en 2009 et impressionnant depuis le début de saison sous le maillot de Manchester City (6 buts en 6 matches de Premier League), représente l'atout principal de la Bosnie. Le défenseur français Adil Rami le cible comme le "danger numéro un". Pour Samir Nasri, coéquipier de Dzeko à Manchester City, le joueur "a franchi un palier, il est très complet, bon de la tête, dans le jeu dos au but... C'est un vrai finisseur."
DZEKO EN FIGURE DE PROUE
Problème pour les hommes de Laurent Blanc, Dzeko n'est pas le seul à porter son équipe et à pouvoir amener le danger. A ses côtés, le milieu offensif du Dynamo Moscou, Zvjezdan Misimovic, est le maître à jouer de cette équipe et principal pourvoyeur de passes décisives à l'attention de Dzeko. La complicité entre les deux hommes avait su propulser en 2009 le club de Wolfsburg jusqu'à son premier titre de champion d'Allemagne. Auteur d'un doublé et d'une passe décisive contre le Luxembourg vendredi (5-0), Misimovic orchestre son équipe et reçoit régulièrement les louanges de son sélectionneur, Safet Susic. "Lui, c'est un vrai numéro 10 avec une très bonne dernière passe. Avec Dzeko, ils se trouvent les yeux fermés. Techniquement, c'est très fort. Il me fait penser un peu à... Safet Susic : même qualité de passe, même vision du jeu et même gabarit", avait déclaré à son sujet l'ancien joueur du PSG.
Avec la complicité de Dzeko et Misimovic devant, l'ancien lyonnais Miralem Pjanic, capable d'apporter une touche technique non négligeable dans l'entre-jeu et la rudesse de l'ex-montpelliérain Emir Spahic dans l'axe de la défense, sans parler du buteur d'Hoffenheim, Vedad Ibisevic, la sélection bosnienne dispose donc de sérieux atouts à chaque poste. De quoi faire trembler l'équipe de France jusqu'au bout.
Corentin Rocher avec AFP