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ALAIN RESNAIS. PRISONNIER DU TEMPS. II PARTIE.
Le projet CINEMASCOPE présente, avec le soutien de l'Ambassade de France en Biélorussie et « Kinovideoprokat » de la ville de Minsk, le second volet de la rétrospective des films d'Alain Resnais, qui aura lieu du 26 septembre au 4 octobre 2011 au cinéma « Pobéda » et du 3 octobre au 4 novembre 2011 au « Centre Vidéo ». Au cours de cette deuxième partie seront projetés les longs métrages de fiction « Stavisky » (1974), « Mon oncle d'Amérique » (1980), « Mélo » (1986), « On connaît la chanson » (1997) et « Cœurs » (2006).
Alain Resnais est un véritable patriarche du cinéma français et un classique incontestable de la culture cinématographique mondiale. Il commence à produire alors que « la Nouvelle Vague » bat son plein. Pourtant, il se tient toujours en marge du cercle constitué par Truffaut et Godard, et introduit dans le cinéma la stylistique du « nouveau roman ». Ce sont ses travaux en compagnie de Marguerite Duras « Hiroshima mon amour » et d'Alain Robbe-Grillet « L'année dernière à Marienbad » qui lui apportent la notoriété. En effet, quelques années avant son « Lion d'or » reçu au Festival de Venise en 1961, Alain Resnais a réalisé un petit film documentaire intitulé « Nuit et brouillard » qui évoque l'Holocauste, film que François Truffaut qualifie de « chef d'œuvre inégalé ».
A partir des années 1980, Alain Resnais rassemble autour de lui une véritable « famille » d'acteurs avec lesquels il continue à réaliser des comédies et des mélodrames, tout en finesse, sans abandonner son intellectualisme et son formalisme raffiné. Sa mise en scène se distingue aussi bien par le soin minutieux apporté au scénario, par le choix de lieux en plein air, mais également par un montage courageux et hors pair des images et du son. De l'avis d'Emmanuelle Riva, le plus important dans l'œuvre d'Alain Resnais est cette capacité du réalisateur de « pénétrer dans l'inconnu, de chercher et découvrir les sens cachés ».
Programme :
26 septembre, Cinéma« Pobéda »
3-9 octobre, « Centre Vidéo »
Stavisky…
1974, France-Italie, 111 min., drame
Réalisation : Alain Resnais
Scénario : Jorge Semprun
Interprétation : Jean-Paul Belmondo, Charles Boyer, Fraçois Périer, Anny Duperey, Michel Lonsdale
Serge Alexandre, alias Stavisky, est un escroc notoire qui se reconvertit dans les affaires. Au début du 20-e siècle, il quitte la Russie pour la France où il entretient des relations avec la haute société et se fait une place. Stavisky augmente son pouvoir en rachetant les fonctionnaires et bénéficie du soutien des gens haut placés et de confiance. Par ce drame rétro Alain Resnais, a essayé de montrer la situation politique en France à la veille de la tentative de coup d'état au mois de février 1934.
Nomination pour la « Palme d'or » du Festival de Cannes (1974) et mention spéciale du jury du Festival de Cannes pour la meilleure interprétation masculine (Charles Boyer) ; prix de l'Association de la critique de New-York dans la catégorie « Meilleur acteur dans un seconde rôle » (Charles Boyer).
27 septembre, « Pobéda »
10-16 оctobre, « Centre Vidéo »
Mon oncle d'Amérique
1980, France, 120 min., drame
Réalisation : Alain Resnais
Scénario : Jean Gruault, d'après les écrits du Professuer Henri Laborit
Interprétation : Gérard Depardieu, Pierre Arditi, Nicole Garcia, Marie Dubois, Henri Laborit
Le professeur Laborit décide d'étudier la vie de trois personnes différentes pour prouver sa théorie du « cerveau émotionnel ». Cette théorie désigne la volonté de domination qu'un individu peut développer envers son entourage. Il a sous les yeux les destinées de trois personnages : celles d'un employé, Jean, d'une actrice, Janine, et d'un manager, René. Chacun d'entre eux copie malgré lui le comportement de leur personnage préféré de cinéma français. Ils ont tous leur oncle d'Amérique qui revient dans toutes leurs conversations. Cet oncle d'Amérique sert systématiquement de prétexte ou de justification au comportement des personnages. C'est à travers cet oncle d'Amérique que le spectateur ne verra jamais, que le réalisateur développe toute l'ironie de l'intrigue.
Grand prix du Jury, prix FIPRESCI et nomination pour la « Palme d'or » du Festival de Cannes ; prix « Davide di Donatello » du meilleur scénario ; prix du Syndicat français de la Critique de Cinéma ; prix de l'Association de la critique de New-York dans la catégorie « Meilleur film étranger » ; nomination pour l'« Oscar » du meilleur scénario ; nomination pour le « César » du meilleur film, de la meilleure actrice (Nicole Garcia), du meilleur réalisateur, du meilleur scénario original, de la meilleure adaptation, de la meilleure photo et des meilleurs décors.
28 septembre, « Pobéda »
17-23 octobre, « Centre Vidéo »
Mélo
1986, France, 105 min., drame
Réalisation : Alain Resnais
Scénario : adaptation de la pièce d'Henri Bernstein Interprétation : Pierre Arditi, Sabine Azéma, André Dussollier, Fanny Ardant, Jacques Dacqmine
Paris, 1926. Le célèbre violoniste Marcel Blanc est invité au dîner chez Pierre, musicien et ami de longue date. L'épouse de Pierre, une ravissante pianiste, Romaine, tombe amoureuse de Marcel. Entre eux s'engage alors une liaison amoureuse qui tournera au drame. L'adaptation de la pièce d'Henri Bernstein, créée en 1929, est le film le plus théâtralisé de Resnais, où il suit toutes les règles de la scène, y compris la chute des rideaux entres les actes.
Nomination pour le « César » de la meilleure actrice (Sabine Azéma), du meilleur acteur dans un second rôle (Pierre Arditi), du meilleur réalisateur, de la meilleure photo, des meilleurs costumes et des meilleurs décors ; nomination pour le prix « Davide di Donatello » de la meilleure actrice étrangère (Sabine Azéma).
3 octobre, « Pobéda »
24-30 octobre, « Centre Vidéo »
On connaît la chanson
1997, France-Suisse-Grande Bretagne-Italie, 117 min., comédie musicale
Réalisation : Alain Resnais
Scénario : Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui
Interprétation : Pierre Arditi, Sabine Azéma, Jean-Pierre Bacri, André Dussollier, Agnès Jaoui, Lambert Wilson, Jane Birkin
Simon, auteur de pièces radiophoniques et agent immobilier, tombe amoureux de Camille. Camille est une fille renfermée qui consacre tout son temps à l'écriture de sa thèse d'histoire. Sa sœur Odile cherche un nouvel appartement et s'adresse au chef de Simon, Marc, dont Camille tombe amoureuse à son tour. L'ancien ami d'Odile vient en ville, et par hasard, devient le confident de Simon. Le cercle se ferme. Pendant toute son œuvre, Alain Resnais expérimente des domaines différents. « On connaît la chanson » est un exercice dans le genre de la comédie musicale dans lequel on retrouve aisément le style du réalisateur.
Prix Louis-Delluc ; nomination pour l'« Ours d'or » au Festival de Berlin ; « César » du meilleur film, du meilleur acteur (André Dussollier), du meilleur acteur dans un second rôle(Jean-Pierre Bacri), de la meilleure actrice dans un second rôle (Agnès Jaoui), du meilleur scénario, du meilleur son, du meilleur montage, nomination pour le « César » de la meilleurs actrice (Sabine Azéma), du meilleur acteur dans un second rôle (Lambert Wilson), du meilleur réalisateur, de la meilleure musique écrite pour un film et des meilleurs décors ; prix du Syndicat français de la Critique de Cinéma.
4 octobre, « Pobéda »
31 octobre - 4 novembre, « Centre Vidéo »
2006, France-Italie, 120 min., tragédie comique
Cœurs
Réalisation : Alain Resnais
Scénario : Jean-Michel Ribes, d'après la pièce Private Fears in Public Places d'Alain Ayckbourn
Interprétation : Pierre Arditi, Sabine Azéma, André Dussollier, Lambert Wilson, Isabelle Carré, Laura Morante
Thierry, agent immobilier, peine à trouver des appartements pour ses clients. Sa collègue Charlotte lui donne sa cassette vidéo préférée, celle de l'enregistrement de l'émission religieuse « Les chansons qui ont changé ma vie ». Gaëlle, la petite sœur de Thierry, rêve à l'amour et répond en secret aux petites annonces. Dan, soldat mis à pied, passe ses journées entières à boire dans le bar d'un hôtel. Lionel, barman, doit écouter les histoires et les malheurs de ses clients. Il cherche par ailleurs quelqu'un qui puisse s'occuper de son vieux père le soir. C'est une histoire sur les gens très seuls, à la recherche du bonheur et dont les destins se croisent.
« Lion d'or »du meilleur réalisateur, prix Pasinetti de la meilleure actrice (Laura Morante) au Festival de Venise ; nomination pour le « César » du meilleur réalisateur, de la meilleure adaptation , de la meilleure photo, des meilleurs costumes, du meilleur son, du meilleur montage, de la meilleure musique écrite pour un film et des meilleurs décors ; prix du Syndicat français de la Critique de Cinéma.
Tous les films sont diffusés en français sous-titrés en russe.
Les billets sont en vente au cinéma « Pobéda » de Minsk, 20 rue Internationale, téléphone : 203 77 66, ainsi qu'au « Centre-Vidéo » de Minsk, place de l'Indépendance, centre commercial « Stolitsa », rez-de-chaussée, téléphone : 227 01 75.
Le rétrospective est organisée par le projet CINEMASCOPE avec le soutien de l'Ambassade de France en Biélorussie et « Kinovideoprokat » de la ville de Minsk.
Pour tout renseignement complémentaire, adressez-vous au
Service de Coopération et d'Action culturelle de l'Ambassade de France en Biélorussie
(Mlle Ina MATSYIENKA, tél. : 229.18.10.)
ou
consultez le site Internet de l'Ambassade de France : www.ambafrance-by.org Service de coopération et d'Action culturelle de Minsk